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THE POND

Adieu au maître Matsumoto: Ocarina retrace l’histoire des plus célèbres génériques de ses séries animées

24/02/23 Non classifié(e)

Il y a quelques jours, l’artiste Leiji Matsumoto, père du légendaire pirate de l’espace 

Capitaine Albator – héros fétiche d’Ocarina – mais aussi d’autres célèbres mangas japonais, nous a quittés.
Né le 25 janvier 1938, Matsumoto a passé son enfance immergé dans les dessins animés américains, à tel point que son amour pour l’animation vidéo accompagnera son travail tout au long de sa vie.
Par sa créativité et son sens de l’innovation, le dessinateur et animateur japonais a influencé de nombreux artistes et diffusé d’importantes valeurs de liberté et de conscience civique.
Il n’avait que 7 ans lorsque, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les événements tragiques de la guerre l’ont incité à imaginer et à illustrer des histoires dans lesquelles l’humanité rejetait la guerre et construisait au contraire un monde de paix. C’est ainsi que naît la mission du Capitaine Harlock, connu en France sous le nom de Capitaine Albator, son personnage le plus célèbre, un héros romantique qui navigue dans l’espace infini à bord de son vaisseau spatial Arcadia, un rebelle luttant contre la corruption pour parvenir à une vie différente et libre.

Publiée au Japon par Akita Shōten de 1977 à 1979, la série animée Capitaine Harlock a été diffusée en France en septembre 1979 sur Antenne 2 dans l’émission Récré A2 avec le titre “Albator, le corsaire de l’espace“. Depuis, le Capitaine Albator est devenu une icône de la pop culture française et l’une des figures les plus célèbres de l’animation japonaise en France. Le générique le plus célèbre a été réalisé par l’auteur-compositeur-interprète français Eric Charden.

Mais le Capitaine Albator n’est pas le seul personnage à succès de Matsumoto.

En 1974, Matsumoto avait publié “Star Blazers” (“Uchuu Senkan Yamato”), une série télévisée japonaise de science-fiction, innovante sur le plan de l’intrigue et de l’animation, qui a été diffusée pour la première fois en France en 1979. La série abordait des thèmes d’avant-garde tels que l’environnementalisme, la paix et la tolérance, tout en introduisant de nouveaux concepts technologiques tels que le “canon à ondes mobiles” et la “navigation spatiale”.

Star Blazers a connu un grand succès en France, à tel point qu’elle est devenue l’une des séries animées les plus célèbres et les plus aimées de tous les temps.

Le générique est resté celui d’origine avec des sous-titres en français :

Ci de suite le générique américain:

Les aventures spatiales de Matsumoto ne s’arrêtent pas à Captain Albator et Star Blazers. En 1977 également, il publie un manga qui se déroule dans un futur lointain et a pour héros un orphelin nommé Tetsuro Hoshino. Le garçon entreprend un voyage sur le train intergalactique Galaxy Express 999 vers la planète Andromède pour obtenir un corps mécanique immortel et venger la mort de sa mère.
La série a été diffusée pour la première fois en France le 5 septembre 1981 sur la chaîne Antenne 2.

La chanson thème de Galaxy Express 999, chantée par le musicien Bernard Denimal, est tout aussi belle et émouvante.

En 1978, Matsumoto a produit la série animée télévisée “Starzinger, également connue sous le nom de “Spaceketeers” en anglais.
L’intrigue raconte les aventures de trois jeunes astronautes qui se battent pour sauver leur univers de la menace de l’empire maléfique des Gavanas. Avec l’aide de leur vaisseau spatial et de leur robot géant, les trois protagonistes luttent contre l’armée des Gavanas dans une série de batailles spatiales épiques.

Starzinger a été l’une des premières séries à être diffusées dans le monde entier et a rencontré un grand succès auprès des jeunes de l’époque. En France, la série a été adaptée et rebaptisée “Starzinger, les chevaliers de l’espace” et seuls quelques épisodes ont été diffusés. 

https://www.facebook.com/watch/?v=2216451708591402&ref=sharing

Le lien entre Matsumoto, ses animations et la musique ne s’arrête pas là. Plus récemment, Matsumoto a collaboré avec les Daft Punk, eux-mêmes grands fans du maître, déclarant : “Vers l’âge de 5 ans, nous regardions Capitaine Albator”, ont-ils expliqué, “La musique que nous avons créée a probablement été influencée à un moment donné par les émissions que nous regardions quand nous étions petits”.

Le duo français de musique électronique a demandé à Matsumoto la réalisation des vidéos de toutes les chansons de l’album Discovery, donnant vie à 14 vidéos qui ont été combinées pour créer le film de 2003 Interstella 5555: The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem. Le film a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du 56ème Festival de Cannes.

Les chansons utilisées dans le film sont, dans l’ordre : One More Time, Aerodynamic, Digital Love, Harder, Better, Faster, Stronger, Crescendolls, Nightvision, Superheroes, High Life, Something About Us, Voyager, Veridis Quo, Short Circuit, Face To Face et Too Long.

Voici la vidéo du hit One More Time : 

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